Hier, une panne Cloudflare a mis une partie du web hors service :

X, ChatGPT, Spotify… mais aussi des sites d’entreprises, des boutiques en ligne et des outils métier.

Et si on arrêtait deux minutes de se mentir ?

🌐 On dépend tous d’acteurs qu’on ne maîtrise pas.

🌐 Rien n’est 100 % fiable.

🌐 Internet reposera toujours sur des briques qui peuvent casser.

Même avec un ERP solide.

Même avec Odoo.

Même avec une bonne infrastructure.

Alors… que faire quand ça pète ?

Voici les vraies actions qu’une entreprise peut prendre.

1. Accepter que les pannes font partie de la vie numérique

On a construit un monde où tout passe par Internet :

paiements, commandes, sites web, communication…

Un seul acteur comme Cloudflare tombe, et ça crée un mini-chaos.

La maturité digitale, c’est accepter l’imperfection.

Le problème n’est pas la panne.

Le problème est qu’on n’a pas prévu ce qu’on ferait quand elle arrive.

2. Savoir qui fait quoi au lieu de subir

Beaucoup d’entreprises payent des outils… sans savoir ce qu’il y a derrière.

Quand ça tombe, elles découvrent :

– Ah, mon site passe par Cloudflare ?

– Ah, mon formulaire dépend de tel outil ?

– Ah, ma boutique en ligne s’appuie sur un service externe ?

Être dépendant, ce n’est pas grave.

Être dépendant sans le savoir, c’est dangereux.

3. Avoir un plan “mode dégradé”

Quand le web tombe, que peut encore faire l’entreprise ?

Les bonnes questions :

✔ Peut-on prendre des commandes par téléphone ?

✔ Peut-on noter des ventes manuellement puis encoder plus tard ?

✔ Les équipes savent-elles quoi faire ?

✔ A-t-on un canal de communication alternatif ?

On ne peut pas empêcher les pannes, mais on peut organiser la survie.

4. Communiquer vite, simplement et sans panique

Quand tout le monde plante :

– Les clients s’énervent

– Les équipes stressent

– La direction appelle toutes les 3 minutes

👉 Le plus efficace est une phrase simple :

“Nous rencontrons un incident externe. Rien à voir avec votre compte. On vous tient au courant.”

Pas de jargon.

Pas de culpabilité.

Pas de néant.

5. Faire un mini-audit après une panne

Une panne, c’est un rappel :

✔ quels outils sont critiques ?

✔ lesquels dépendent d’un acteur externe ?

✔ est-ce qu’on pourrait faire mieux ou plus simple ?

✔ est-ce qu’on documente quelque part ce qui s’est passé ?

La résilience, ce n’est pas éviter les pannes : c’est apprendre à chaque fois.

Conclusion

Internet va recasser.

Demain, dans un mois, dans un an.

La bonne nouvelle ?

Les entreprises qui en sortent indemnes ne sont pas celles qui ont le plus gros système.

Ce sont celles qui ont :

🔹 un plan

🔹 une compréhension minimale de leurs dépendances

🔹 une manière de fonctionner même quand tout s’écroule

Et ça, c’est exactement ce qu’on aide les entreprises à construire chez SoWhat!.

Pas un monde parfait.

Un monde où elles gardent le contrôle même quand la tech perd la tête.